Du 26 mars au 4 avril, nous étions quatre représentants de Cepromar France (Pascal Maisonneuve, Patrick Duval, Gérard Madiot et Jacques Martin) à São Luis, accompagnés de Pierre-Yves Mahieu, maire de Cancale, et son épouse Fabienne.
La joie de nous retrouver avec les amis de Cepromar-Brésil était amplement partagée.
Plusieurs constats se sont imposés à nous : le travail que réalise la petite équipe de direction avec les salariés est remarquable. Les locaux et leurs abords sont parfaitement entretenus (certains travaux sont bien sûr nécessaires, mais les moyens manquent pour l’instant). Les salariés, malgré une inquiétude latente sur leur avenir, sont motivés. Le conseil d’administration, renouvelé en décembre dernier, affirme sa volonté d’innover pour adapter l’offre de Cepromar au contexte d’aujourd’hui.
Les rencontres, nombreuses, ont confirmé l’intérêt que portent à Cepromar les élus et les responsables des institutions publiques et privés de formation, et nous avons évoqué avec eux des projets concrets de soutien et de partenariat (jardins maraîchers, valorisation du sitio, réalisation de travaux, nouvelles formations, animations culturelles…).
Serge Gas, Consul Général de France à Recife, a découvert Cepromar, qu’il est venu visiter. Il a participé avec nous à plusieurs rendez-vous.
Avec le maire de São Luis, Edouardo Braide, notamment, qui a ouvert des perspectives pour associer Cepromar à sa volonté d’améliorer la scolarisation des enfants du quartier. Le maire a aussi promis de faire réaliser la réfection du chemin d’accès au sitio, et la fondation municipale du patrimoine va étudier un projet de valorisation du site historique.
Le vice-gouverneur de l’Etat du Maranhão, Felipe Camarão, s’est engagé pour sa part à étudier la possibilité de reconduire le contrat de location de salles de cours auquel le Secrétariat à l’éducation a mis fin en 2023.
Le directeur et le directeur des relations internationales de l’IFMA (Institut fédéral du Maranhão), nous ont reçus en présence d’enseignants français ou francophones et d’élèves ayant suivi une formation dans des établissements d’enseignement agricole en France. Quelques élèves se préparent à venir prochainement. Ces jeunes, passionnés, et parlant avec enthousiasme de leur expérience, sont vivement intéressés par le projet de cultures maraîchères sur le terrain de Cepromar.
L’archevêque de São Luis, Dom Gilberto, nous a réservé un accueil des plus chaleureux. Avec lui, nous avons évoqué l’éventuelle installation de religieuses spriritaines à São Luis, dans le but d’accompagner les enfants de Cepromar et les familles du quartier.
Moment très émouvant, notre visite à la sépulture du Père Jean. Une plaque commandée par sa famille, et que nous avions apportée, est maintenant posée sur sa tombe. Son souvenir est très présent, comme on peut s’en douter. Une démarche a été engagée pour que l’avenue conduisant à Cepromar porte son nom.
La BD « La Ravardière » abien sûr occupé une place de choix tout au long de notre séjour qui s’est conclu par la conférence de lancement de l’édition brésilienne dans les locaux de l’Association des écrivains indépendants du Maranhão (AMEI).
L’éditeur, José Viegas, a réalisé un superbe travail, terminé juste à temps puisque les livres ont été livrés la veille du lancement.
Les liens entre São Luis et Cancale se sont renforcés à l’occasion de ce voyage. Pierre-Yves Mahieu a remis la médaille de la ville de Cancale à plusieurs élus ainsi qu’aux principaux partenaires de Cepromar que nous avons rencontrés. Tous savent maintenant qu’ils seront accueillis à bras ouverts à Cancale.
La presse locale n’a pas manqué de couvrir notre venue, à travers un court reportage que l’on peut visionner en ligne (en portugais) sur Globoplay.
Nous tenons à remercier bien vivement Ana, Eulalia, Haroldo et Taynan pour leur disponibilité à toute épreuve et d’avoir veillé, à chaque instant, à ce que notre séjour soit non seulement utile pour Cepromar, mais aussi agréable et inoubliable.
Nous les avons assurés de tout notre soutien, et nous leur avons promis que notre aide financière serait maintenue en 2024 au même niveau qu’en 2023. Nous comptons sur vous ! Un grand merci !
Jacques Martin
Retour en images sur quelques points forts de ce voyage…
Des moments riches en échanges sur le sitio
Des rencontres riches… et notre BD comme lien entre Français et Brésiliens